Sophrologie et rupture partielle des ligaments croisés, le partage d’une expérience
Petit retour en arrière avant la blessure, 6 semaines avant le mois de juillet préparation d’une marche de 196km en 48h, qui s’effectuera le lundi 02 et mardi 03 juillet. Donc 3 fois par semaine, afin de me préparer je fais une randonnée de 20 à 25km pour chaque sortie, avec une séance de sophrologie avant la randonnée en pratiquant une SAPAR, puis après chaque sortie une RDC1 sur le 5ème système.
Jour J départ de la randonnée de 196km en 48h, et c’est partie l’aventure démarre. De bonnes sensations et défi atteint. Je me fixe chaque jour de pratiquer une RDC2 sur le 5ème système. Aucune douleur, je me sens bien physiquement, mais je sais que je devrais limiter mes efforts physiques pendant deux ou trois semaines pour laisser mon organisme récupérer, car je l’ai mis dans une grosse épreuve physique.
Et là, le dimanche 08 juillet, donc quelques jours après, on me propose une séance de sport « un match de basket », je sais que je ne devrais pas faire cette séance car mon corps a besoin de récupérer, je ne l’écoute pas car je n’ai pas de douleur, malgré des ressentis de fatigue articulaire et musculaire au niveau des jambes, mais je laisse mon égo prendre le dessus, et me prépare pour jouer le match.
Et paffff au bout de 10min de jeu, mon corps me rappel qu’il est la et que je l’ai oublié, et sur un appui mon genou droit part, me retrouve au sol avec soudain un gonflement et impossible de poser le pied à terre.
Verdict qui tombe : rupture partielle du ligament antérieur avec épanchement de synovie. Alors je décide, de vraiment enfin écouter mon corps en laissant l’égo de coté, car ça été une erreur de ma part d’avoir fait cette séance, et de ne pas avoir écouté mon corps comme j’aurais dû. Ne voulant prendre aucun médicament, je décide de mettre mon corps au repos total car j’étais limité dans mes déplacements, c’était donc le moment de laisser place à mon corps, pendant 8 jours je reste clouée chez moi entre dormir, pratiquer la RDC 2 sur le 5ème système plusieurs fois par jour, afin de laisser l’épanchement de synovie partir sans médicament.
Au bout d’une semaine le genou était totalement dégonflé, et sans aucun médicament, juste du repos, la RDC2 sur le 5ème système plusieurs fois par jour, avec une bonne alimentation.
Début août Rdv avec un chirurgien spécialisé des ligaments, et le verdict du chirurgien tombe : opération du genou afin de reconstruire mon ligament, en allant chercher un morceau derrière la cuisse pour le greffer sur le ligament. Et là je dis au chirurgien : « vous êtes sûr, on doit absolument opérer ».
Il me dit : « absolument, je vous ai fait le test du tiroir qui est un test qui permet de détecter une rupture partielle ou complète du ligament selon le degré, et le test prouve cette rupture partielle, puis l’IRM prouve également le diagnostique.
Donc nous nous revoyons début septembre, et là on fixera une date pour l’opération, qui s’effectuera fin septembre, ou début octobre, suite à cette opération vous serez mobilisée pendant 6 semaines, et devrez bien faire les choses sans précipitation ».
Le verdict ne me plait pas, et pourtant je sais que je dois accepter, mais en sortant de la, je réfléchis et ce qui me vient à l’esprit au moment là c’est que je ne veux pas me faire opérer, car j’ai confiance en mon corps et la rupture n’est pas complète. Je crois et j’ai confiance à mon corps, j’ai toutes les ressources nécessaires pour me régénérer, à moi d’aller chercher cette force. Rdv le 05 septembre pour fixer la date avec le chirurgien, cela me laisse un mois pour travailler sur mon genou sans attendre quoi que ce soit, et le plus important écouter comme il se doit mon corps.
Du fait, je décide de me centrer sur mon 5ème système pour chaque vivance que je fais, et pratique chaque jour une RDC1 et RDC2 combiné sur ce système, avec cette intentionnalité qui est encore plus forte. Je pratique cela pendant 1 mois, avec une reprise en douceur de la marche, en écoutant mon corps à chaque instant, et en le mettant au repos quand j’en ressens le besoin.
Le 05 septembre rdv avec le chirurgien, afin qu’il puisse voir l’évolution et fixer la date de l’opération. Et là, il me dit : « mais c’est incroyable le test du tiroir est moindre, et j’ai l’impression que votre corps a fait le nécessaire pour cicatriser votre ligament, c’est rare mais ça peut arriver. Donc si c’est ça il serait préférable d’attendre, et on peut, peut-être éviter l’opération.
Vous allez faire de la rééducation avec un kinésithérapeute pour remuscler les muscles qui maintiennent le genou, et si le ligament est cicatrisé on évite l’opération. Vous referez d’ici quelques mois une IRM de contrôle et selon ça, nous verrons ». Je ne cache pas mon contentement du changement de programme.
Alors, la pendant ces quelques semaines je fais cette rééducation, avec tout ce processus : continuer régulièrement la RDC1 et RDC2 combiné sur le 5ème système en plus de mes autres vivances, avec l’apparition de l’intentionnalité beaucoup plus forte qu’auparavant, continuer cette alimentation saine, bien dormir, et faire confiance à mon corps.
Verdict au bout de 5 mois, je fais à nouveau une IRM et là, le diagnostique tombe : ligament croisé totalement reconsolidé, aucune opération ne sera nécessaire. Continuez un travail de proprioception avec un kinésithérapeute, afin de retrouver une stabilité complète du genou, et continuer ce que vous avez entrepris jusqu’à présent car vous avez un corps qui sait se régénérer.
Voilà j’ai mis mon corps à l’épreuve, j’ai accepté les choses, et utiliser les outils de la sophrologie sans attendre quelque chose en retour, avec une intentionnalité beaucoup plus présente. Cette épreuve pour moi n’est pas une épreuve, plutôt une belle expérience, qui m’a permis de me recentrer un peu plus sur moi, afin de me connaitre un plus et de ressentir beaucoup plus cette présence à mon corps.
J’ai actuellement repris progressivement le sport, et je reprends doucement sans forcer la course à pied. Bien sur, sans oublier d’écouter mon corps, car j’ai fait l’erreur une fois, et cela ma servis de leçon. Mais je remercie mon égo au moment de l’accident, car sans ça je n’aurais pas expérimenté les choses, cela m’a également permis de me recentrer sur moi pour avancer.
La sophrologie me permet de me découvrir, de me respecter, de m’accorder de l’importance, et d’être là face à moi-même sans jugement, ni apriori.
En une phrase je termine en disant que la sophrologie est un voyage à la découverte de moi- même, et de me permettre de faire confiance en mon corps car les ressources sont le présent.
Tiphanie
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L’Esa, école de sophrologie de l’Artois enseigne la sophrologie authentique. Une formation de Sophrologue de qualité, formant au métier de sophrologue au travers de cours permettant l’acquisition de la méthode, des pratiques, des conditions d’installation. L’ESA prépare au diplôme de sophrologue et Sophrologue expert, un atout pour la profession de sophrologue. Elle organise des Stages séminaires de Sophrologie sur la sophrologie et l’enfant, l’adolescent, la sclérose en plaques, et bientôt des réactualisations prenant en compte les dernières avancées des neurosciences.