Le Stress par qui le scandale arrive (3)
Un Rappel de ma définition expliquée dans la partie 1 et 2 :
C'est l'ANORMALITE de la production-utilisation neurale et hormonale dans le processus inneïque de réponse biochimique Hypophyso-Symphatico-Surrénalienne non spécifique de l'organisme à l’INTERPRETATION de flux sensoriels et psychiques dont la réponse produira des états d'hypo-adaptation ou d'hyper-adaptation qui déclencheront selon le TERRAIN psychophysiologique, l'intensité et la durée de la réponse, un déséquilibre homéostatique précurseur de pathologie.
Il nous reste à voir l'hypo-adaptation et l'hyper-adaptation.
Le problème est de savoir ce que sont des états adaptés, des réponses adaptées. Chez l'animal c'est simple. Il ne vit que pour l'instant présent. Son cerveau est fait pour ça (manger, dormir, se reproduire). Ce sera donc la fuite si le danger est trop grand ou le combat si c'est possible.
Pour l'être humain, c'est plus compliqué. Son cerveau est évolué, très évolué même.
Il est capable d'imaginer, d'anticiper, de raisonner. Ce cerveau-là est capable d'aller sur la lune mais il lui est très difficile de rester à l'instant présent.
Viennent ensuite l'INTENSITE, la DUREE de la REPONSE et le DESEQUILIBRE HOMEOSTATIQUE.
Il est admis que le stress se déroule en 3 phases :
la phase d'alarme
la phase de résistance
la phase d'épuisement.
La phase d'alarme c'est l'état d'alerte, une mobilisation biologique et psychique. Si le TERRAIN n'est pas propice, l'alerte s’atténue et la phase d'alarme s'épuise naturellement. Cette situation est la plus classique, elle nous concerne tous. Elle n'est pas dangereuse mais doit cependant nous faire prendre conscience d'une certaine difficulté à intégrer un certain type d'émotion.
Je rappelle que le terme EMOTION n'a rien à voir avec l'AFFECTIF. C'est le mouvement de l'environnement en direction de l'organisme par le biais de nos 5 sens, donc de notre corps.
La phase de résistance est déjà plus critique. Le terrain est propice ; la phase 1 se répète trop souvent ; l'organisme n'a plus le temps de récupérer et va mobiliser ses réserves énergétiques pour augmenter sa capacité de résistance grâce au système neuroendocrinien.
La phase 1 mobilisait Adrénaline et Noradrénaline.
La phase 2 mobilise en outre le Cortisol, en fait du sucre pour combattre.
Combattre qui ? C'est tout le problème.
Ce sur-régime aura des conséquences sur notre biologie (hypertension, ulcères, asthme, infections). C'est le système ortho-sympathique qui se met en action pour combattre un ennemi qui n'existe pas au sens où le vivaient nos ancêtres néandertaliens.
Enfin, la phase d'épuisement, c'est la faillite des possibilités d'adaptation de l'organisme avec épuisement psychique et physique. Burn out, dépression, maladies fonctionnelles et organiques.
Comment se fait-il que nous puissions en arriver à ces fins ultimes avec des conséquences dramatiques sur notre organisme et notre psychisme ?
Et là nous rentrons dans le cadre des prises en charge des pathologies avec les outils de la Sophrologie.
Einstein disait : « Nous avons un cerveau qui nous permet de nous émerveiller de tout ce qui nous entoure. Nous avons même la capacité à comprendre comment fonctionne notre propre cerveau. »
En fait, c'est simple. Chaque mouvement perçu par nos sens de notre environnement, mouvement que nous appelons émotion, lorsqu'il est INTEGRE par la structure la plus récente et la plus performante de notre cerveau, le NEO-CORTEX, il y a émotion, c'est-à-dire sensation et ensuite perception et sentiment qui vont initier par la voie cognitive nos pensées, nos raisonnements, nos choix et finalement nos actions. Il n'y a pas de stress parce que le mouvement est intégré et engrammé comme tel.
Le curseur de l'intégration est proportionnel, nous l'avons vu, au caractère anormal de l'intégration, de l'intensité, de la durée de la réponse et surtout du TERRAIN, que nous, sophrologues, nous assimilons à ce que nous appelons Conscience pathologique et Conscience ordinaire.
C'est le cerveau de l'Homme, le Néo-cortex, qui répond en premier lieu, puisque c'est le cerveau le plus évolué, encore faut-il qu'il en ait les moyens (échelle du curseur).
La nature a horreur du vide. Si le Néo-cortex ne peut pas tout intégrer, le cerveau se fera aider par le cerveau limbique et par le « bon vieux » cerveau reptilien, ce dernier responsable de nos malheurs biologiques sérieux.
Au fait ! Que veut dire INTEGRER pour le cerveau ? La réponse est simple.
LA VIE N'EST PAS EN DANGER .
Ce processus qui date de la nuit des temps est une merveille d'adaptation.
La question qui se pose alors est : Pourquoi sommes-nous confrontés à des situations de stress ? Avons-nous le pouvoir de ne pas l'être ? Avons-nous un libre-arbitre biologique ?
A toutes ces questions, je répondrai dans la 4éme partie de cette publication. Vous découvrirez que la Sophrologie, ce n’est pas tout à fait ce dont on entend parler.
C'est beaucoup plus simple et c'est beaucoup plus extraordinaire.
José NEVE
Travaux de recherche « La Concilience » 2004
José NEVE
La semaine prochaine, partie 4, Le Stress, par qui le scandale arrive !
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L’Esa, école de sophrologie de l’Artois enseigne la sophrologie authentique. Une formation de qualité, formant au métier de sophrologue au travers de cours permettant l’acquisition de la méthode, des pratiques, des conditions d’installation. L’ESA prépare au diplôme de sophrologue et Sophrologue expert, un atout pour la profession de sophrologue. Elle organise des séminaires de Sophrologie sur la sophrologie et l’enfant, l’adolescent, la sclérose en plaques, et bientôt des réactualisations prenant en compte les dernières avancées des neurosciences.