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Réflexions : Peut-on accéder au bonheur, partie 2/3

Une biologie du BONHEUR.

 

 Au cours de ces vingt dernières années, j'ai acquis la conviction profonde que la liberté de l'homme est un leurre. Je ne parle pas ici de la liberté de faire ou d'agir – celle-là nous l'avons théoriquement - ni de la liberté au sens d'un mythe, ni problème philosophique, ou encore métaphysique, non, je parle ici de la liberté biologique, de l'équilibre biologique. La notion de bonheur est, selon moi, indissociable, avec le principe d'équilibre biologique, qui lui est une conquête. Par conséquence, le bonheur l'est aussi.

 

       Si le bonheur est un « état », il est indissociable du processus de la pensée, qui est le résultat d'un produit ou de fonction, de réaction chimique du cerveau, à partir d'événements qui se sont constitués dans le corps lui-même.

 

       Je soutiens donc, que si le véritable but de la vie c'est le bonheur, il est inséparable, devrais-je dire insécable de la notion d'équilibre biologique.

 

       Le corps comme organisme, n'est jamais qu'un sanctuaire ou repose la conscience, l'esprit et l'âme, le tout ne formant qu'une seule entité et c'est cette entité dont les fondements sont biologiques qui peut nous amener cette singularité d'état de plénitude que nous appelons le bonheur.

 

       La première valeur de l'homme, c'est l'homme lui-même avec sa biologie. L'homme ne peut être dissocié de sa biologie car la matière pensante repose sur la matière vivante. L'organisme est un sanctuaire certes, mais le corps lui-même comme corps archaïque dans la phylogenèse, a précédé, ce qui petit à petit a donné naissance à une fonction, laquelle aujourd'hui produit nos pensées : le cerveau.

 

         Dans la lente maturation de l'évolution, le cerveau est le produit du corps et aussi son organisateur, sous l'égide d'abord de l'ARN et ensuite de l'ADN, c'est à dire notre codage génétique.

 

        C'est une vérité apodictique largement démontrée par les neurosciences actuelles : nos émotions qui vont produire nos pensées se protagonisent dans notre corps ; or, si nous voulons bien admettre que le bonheur est un « état » de satisfaction, force est de constater qu'il s'organise lui aussi dans notre corps.

 

        A mon sens, vouloir dissocier le bonheur en tant qu' « état » du corps lui-même me paraît être une ineptie.

 

        Prenons par exemple la « Haine » qui est totalement contre-productive du bonheur, c'est un sentiment qui trouve son fondement dans la relation Corps/Esprit. 

 

Si le soi autobiographique, résultat de la permanence de cette relation, est porteur d'un sentiment de haine, ce sentiment s'est constitué à partir d'une relation beaucoup plus primaire : le proto-soi, étape fondamentale dans la relation environnement / Organisme.

 

        Freud prétendait « que l'intention de rendre l'homme « heureux » ne fait pas partie du plan de la « création ».

 

Comme beaucoup Freud s'est trompé. La transformation de la misère de l'hystérie, en simple malheur ordinaire n'a jamais été porteuse d'un sentiment que l'on pourrait associer même de loin au bonheur.

 

       En fait, le bonheur fait peur, le mot « bonheur » fait peur. C'est une notion assez floue et insaisissable ?

 

Le mot même est construit à partir du radical « heur » du latin augurium « chance » bonne ou mauvaise. Et pour finir sur ce registre, le but de la médecine n'a jamais été d'ouvrir la voie de la félicité.

 

 José NEVE

 

Conseil de lecture : Le Sentiment même de soi - Corps, émotions, conscience Poche – 25 mai 2002 (de Antonio R. Damasio (Auteur))

Conseil de lecture, la partie 1/3, la notion de bonheur Edito

 

 

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